Héritage du patrimoine


Le château de Villemenard
Le château de Villemenard, qui a été superbement restauré par son propriétaire actuel, est sur un domaine privé situé le long de la rivière « Colin ». Il est seulement ouvert à la visite lors de « la fête au château » en juillet et des « Journées Européennes du Patrimoine » en septembre. On peut également déambuler autour du château lors de manifestations comme le salon artistique « Croq’Arts » ou encore des pièces théâtrales.
Cet ensemble présente deux enceintes : l’une pour la basse-cour, l’autre pour le logis seigneurial.
La basse-cour comprend des bâtiments agricoles : une grange, des écuries, des étables ; un colombier, un pressoir et un moulin situé sur un bief du Colin. Villemenard possède un colombier en forme de tour, situé à l’extérieur de l’enceinte. Ce colombier révèle l’ampleur du domaine seigneurial par ses huit cent-quarante boulins car on admet que le nombre de boulins permet de calculer la superficie du domaine soit 420 hectares pour cette propriété.
Le logis seigneurial présente deux corps de logis sur deux des côtés d’une cour carrée. Le mur à l’Est est percé d’un porche. Une tour de garde et une tourelle d’angle protègent l’entrée. Modifié à plusieurs reprises, le château conserve une élégante galerie accolée à une tour comportant un escalier de forme hélicoïdale en pierre. Cette galerie est de style Louis XII, ce qui est rare en Berry. Elle présente deux arcs en anse de panier typiquement Renaissance.

L’ancienne colonie agricole
Au Val d’Yèvre, l’ancienne colonie agricole pénitentiaire pour jeune détenus qui fonctionnera de 1847 à 1924, recevant environ 5 000 jeunes garçons âgés de 8 à 20 ans.Au Val d’Yèvre, on peut contempler, encore à ce jour, des bâtiments en excellent état, construits au milieu du XIXe siècle. Ils sont de type « chalets », avec des ouvertures, en plein cintre, ornées de briques qui rappellent l’architecture solognote. Un parcours historico-touristique conte l’histoire de cette colonie. L’association « Les Amis du patrimoine de Saint-Germain-du-Puy, APSG » réalise, sur demande, des diaporamas, des expositions et des visites guidées. Il faut s’adresser à apsg18390@gmail.com ou au 06 71 30 79 72.

L’église
L’église trône au centre du bourg depuis 1856. Elle a été réalisée selon les plans de l’architecte diocésain Léonard-Hippolyte Roger. Sa particularité, comme pour les bâtiments de la colonie pénitentiaire du Val d’Yèvre dont il a été également l’architecte, est la présence de la brique à chaque angle des deux tours octogonales et autour des ouvertures du clocher. Les 14 stations du chemin de croix, à l’intérieur de l’église, sont l’œuvre du sculpteur Gilbert Privat, lauréat du prix de Rome en 1921 : œuvre très moderne pour l’époque dans laquelle n’émergent sur le fond bleu-clair de Judée, que deux ou trois personnages principaux par station qui captivent l’attention.

L’ancien Manoir
À Fenestrelay, un ancien manoir, magnifiquement restauré, a conservé son portail surmonté d’un colombier carré, au toit duquel sont implantées trois lucarnes en pierre à fronton bas et orné de trois pinacles paraissant du XVIIe siècle. Sa construction est attribuée à Pierre Nicquet, échevin de Bourges en 1659.

Château de Tierceville
Au lieu-dit Tierceville, sur la route de Saint-Germain-du-Puy à Sainte-Solange, on peut également apercevoir une superbe maison bourgeoise appelée « château de Tierceville » construite au début du XIXe siècle.

Le moulin Rabot
À Fenestrelay, le moulin Rabot le long de l’Yèvre est attesté dès 1189. Le nom de Rabiau apparaît à la fin du XIIIe siècle et le moulin dépend alors du chapitre de Graçay. Le nom Rabiau dérive en Rabault, Rabaut et enfin Rabot à la fin du XVIe siècle. Le moulin était initialement à deux roues. En 1827, il est modifié et ne comporte plus qu’une seule et grande roue à aubes. Ce moulin s’arrête de fonctionner fin 1952 puis est transformé en « Auberge du vieux moulin » vers le milieu des années 1960. Dans ce restaurant réputé, rendez-vous des berruyers qui désirent manger dans une auberge non loin du centre-ville dans un cadre magnifique, on peut admirer le corps de bâtiment du moulin qui est très bien entretenu et sa majestueuse grande roue.

Demeure de Galifard
Au lieu-dit Galifard, on peut apercevoir une élégante demeure appartement à un particulier. Elle a été construite au XVIe siècle. Elle comprend un corps de logis avec une petite tourelle d’angle soutenue sur un pilier carré par des encorbellements en doucine. L’ensemble est complété par une vacherie, une écurie, une grange et un moulin à eau relié à la rivière Colin par un bief.

Le domaine de Jacquelin
Le domaine de Jacquelin, dont les origines seraient gauloises, a peut-être hébergé le camp de « César » lors du siège d’Avaricum. Son nom pourrait provenir du prénom du possible propriétaire dans la première moitié du XVe siècle : Jacquelin Trousseau, futur maître d’hôtel du roi Louis XI ou bien Jacquelin Culon, ami du célèbre argentier qui fut l’un des architectes lors de la construction de son palais. Au XVe siècle, le fief et le moulin de Jacquelin dépendent de la seigneurie de Villemenard et relèvent directement de la Grosse Tour de Bourges. Depuis la fin des années 1990, le domaine est devenu un remarquable gîte rural.

Le monument Lebon
Le monument Lebon a été érigé au centre de la place de l’église en 1891 suite au legs de Pierre-Alfred Lebon, conseiller à la cour d’appel de Bourges et ancien conseiller municipal de Saint-Germain-du-Puy. Depuis 1988, il a été transféré à l’angle de la route de Sainte-Solange et de la rue Joliot-Curie. Les faces de cette colonne quadrangulaire monolithe en pierre sont orientées aux quatre points cardinaux et comportaient au Nord un thermomètre à mercure, à l’Est un baromètre, au Sud un cadran solaire et à l’Ouest une inscription indiquant que la commune de Saint-Germain-du-Puy est à sept kilomètres de Bourges. Une girouette composée de trois flèches en bronze la couronne.